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 6 questions pour comprendre le paludisme 

  1. QU'EST CE QUE LE PALUDISME ?

Le paludisme ou malaria est une maladie qui se développe  chez un individu suite à une infection du  virus de type plasmodium. 

Il existe 5 différentes formes de plasmodium. Certains  sont mortels comme le plasmodium falciparum et le plasmodium vivax. D'autres ne sont pas mortels mais sont persistants. C'est à dire que le virus est sous forme dormante et  peut entraîner  périodiquement des crises de paludisme tout au long de la vie pour l'individu infecté.


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EN 2017

435 000 personnes sont mortes du paludisme. 

80 % des décès sont concentrés en Afrique et en Inde.

61% des victimes sont des enfants de moins de 5 ans. 

Source : OMS, Rapport sur le paludisme 2018, 19/11/18

3. Comment se transmet-il ? 
2. Comment détecter la maladie ?

La maladie est  très difficile à détecter puisque ses symptômes ressemblent très étroitement à ceux de la grippe:  fièvre , frissons , état de fatigue général, vomissement, diarrhées et peuvent aller jusqu'à l'anémie ou au neuropaludisme.

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Les seuls diagnostics fiables pour détecter le paludisme sont les tests de diagnostics rapides  (TDR) qui permettent d'obtenir à partir de l'analyse du sang de l'individu une réponse en moins de 30 min  ou par microscocopie. 

Le paludisme n'est pas transmissible  entre les humains sauf dans le cas d'une transmission trans-placentaire entre une femme enceinte et son enfant.

 

L'anophèle femelle, un genre de moustique est le  seul vecteur responsable de  la transmission du virus du paludisme.   .

4. Comment guérir du paludisme ? 

Actuellement, le meilleurs traitement pour guérir du paludisme est "une combinaison thérapeutique à base d'artémisine" [OMS].  Cependant des problèmes de résistances du virus aux molécules actives présents dans les médicaments n'est plus à négliger. Dans un objectif de pévention, la quinine par exemple était une molécule utilisée. Pourtant aujourd'hui on sait que dans certaines régions du monde, le virus est maintenant résistant à cette molécule .  

L'objectif de l'OMS est d'ainsi d'éviter l'apparition de résistance du virus à l'artémisine. 

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5.Quelles sont les zones à risque ?
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6. Que faire pour limiter les risques ?

Porter des vêtements couvrants à cette  à la tombée de la nuit pour limiter les risques de piqûres. 

 

Assainir les zones de vie autour des habitations et des lieux publics :

  1. débroussailler les terrains

  2. éliminer les flaques d'eau stagnantes

  3. ramasser les déchets 

 

Dormir sous une moustiquaires imprégnée d'insecticide

 

Utiliser éventuellement des produits répulsifs à imprégner sur les vêtements ou directement sur la peau. Il s'avère cependant que les moustiques développeraient de plus en plus de résistance à ces produits. 

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